Publié dans Politique

Leader africain - Les potentiels économiques du pays vantés à Londres 

Publié le mardi, 11 juillet 2023

D’une pierre deux coups. Madagascar est à l’honneur à Londres pour recevoir le prix du concours des meilleurs dirigeants africains et pour vanter ses attractivités économiques auprès des opérateurs européens. En effet, la ministre de l’Economie et des Finances, Madame Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, élue meilleure ministre des Finances africains de l’année par l’African Leadership Magazine, et l’EDBM, élu agence de promotion du commerce et des investissements de l’année, représenté par son président du conseil d’administration sont présents sur les lieux. Ainsi pour cette première journée à Londres, le Grand argentier a été invité à prononcer un discours à la Chambre des lords, durant lequel elle a défendu les intérêts économiques ainsi que les potentiels de l’Afrique, essentiellement de Madagascar.

En effet, la Grande île, tout comme le continent auquel il appartient dispose d’importantes potentialités en termes d'agro-industrie et d'agriculture biologique. La main-d'œuvre y est également très compétitive, ce qui en fait une terre d'investissement abordable, et le potentiel hydroélectrique, solaire et éolien est considérable, selon elle. Les participants à cette réunion se sont accordés à dire que l’Afrique a tout le potentiel pour que le slogan « The futur belongs to Africa, the futur is Africa » soit une réalité. Et c’est d’ailleurs la principale raison d’être de cette plateforme au Royaume- Uni qui met toujours en avant et en valeur les leaders africains pour l’émergence du continent.

Investissement

Pour rappel, la Grande île a raflé deux des seize trophées des meilleurs business leader africains. Les deux représentants de Madagascar en la personne de la ministre ainsi que de la PCA de l’EDBM ont su porter haut le flambeau du pays dans leur catégorie respective. En effet, la ministre figurait parmi les quatre nominés pour le titre du ministre des Finances africain de l’année dans le cadre des African Business Leadership Awards (ABLA) au même titre que Mohamed Maait, ministre des Finances de l’Egypte, Mthuli Ncube, ministre des Finances et du développement économique du Zimbabwe ainsi que Renganaden Padayachy, ministre des Finances, de la Planification économique et du Développement, à Maurice, qui n’est autre que le lauréat de la précédente édition en 2022. Une étoile de plus décrochée par la ministre après avoir été désignée parmi les meilleurs leaders africains 2023 par l’African Leadership Magazine (ALM). De son côté, l’Economic Development Board a aussi brillé dans la catégorie « Agence de promotion du commerce et des investissements de l’Année ».  L’EDBM s’est fixé pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé malgache, d’accroître l’Investissement étranger direct (IDE), d’élaborer et recommander des mesures incitatives liées aux investissements privés à Madagascar et d’accompagner les investisseurs dans leurs démarches d’implantation et d’expansion en leur fournissant des services dédiés par des conseillers spécialisés (Investment Managers) et à travers son guichet unique. 

 

La rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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